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Publié dans : A la Une - Formation - Thérapie · Jérôme Valentin-Léautaud · 14/02/2023
Le 07 février 2023, Alice Raybaud signait dans le journal Le Monde un article intitulé : « Dans les écoles de théâtre, les pédagogies brutales ont toujours cours ». Elle pointait du doigt les « humiliations, paroles blessantes » et les « violences psychologiques » sous-tendues par....
…des préceptes éducatifs et des méthodes pédagogiques pour le moins questionnants et discutables. Ces méthodes sont présentées comme les seules permettant d’accéder à l’excellence attendue, pourchassée tel un graal, par des jeunes ou moins jeunes, engagés corps et âmes et brûlant d’un ardent désir de reconnaissance et de validation. Ils donnent et sacrifient tout : parfois même leur équilibre psychique.
Ces méthodes aux conséquences émotionnelles souvent sous-estimées, structurées, par exemple, autour de la reviviscence d’émotions passées (le « revivre » de Lee Strasberg par exemple) posent l’individu dans le fait de travailler et retravailler encore et sans cesse les zones d’ombre émotionnelles de son passé pour en faire un magma bouillonnant censé nourrir l’excellence, la créativité, l’engagement inconditionnel dans le rôle ou, plus globalement, dans la pratique artistique d’excellence. (cf. Article de Alice Raybaud dans lequel les témoignages permettent de saisir la violence des processus à l’œuvre).
Pour élargir le propos ces méthodes de travail se retrouvent dans les écoles d’artS au sens large – qu’elles soient plastiques, musicales, scéniques, cinématographiques ou autres –, privées ou non. Dans ces dernières la pédagogie et la mise en concurrence (implicite ou non) parachèvent le tableau.
Dans ces institutions, l’émotion est la matière de base, la performance le moyen et l’excellence l’objectif. Les pressions psychologiques se paient cash à coup de : fragilisation de l’estime de soi, de dévalorisation du regard posé sur le corps (pour ne pas dire détestation et focalisation sur le ou les complexe(s)), de déclenchement de crises d’angoisses, de troubles du comportement entre autres choses, d’abandons… Tout cela va crescendo à mesure que le temps passe et que les enjeux de “réussite” sont de plus en plus forts, pour atteindre des dimensions psychiques parfois dramatiques et relevant d’un accompagnement in fine médical.
Pour travailler depuis plusieurs années à accompagner des situations individuelles et collectives, conséquences de ce genre de violences répétées, je mesure régulièrement les dégâts occasionnés par des méthodes datées et devenues inadaptées.
Instrumentaliser la souffrance pour la mettre au service d’un art quel qu’il soit c’est transformer l’art en outil d’aliénation et non d’émancipation… C’est refuser de s’interroger et se se questionner : « tous les moyens sont-ils bons ? » et « le jeu en vaut-il la chandelle ? » ; c’est faire fi d’un humanisme et d’un engagement éthique et déontologique qui devraient présider à tous les niveaux du rôle de pédagogue et d’enseignant ; c’est enfin accepter de mettre ces jeunes adultes en danger.
Cela pose forcément question quand on voit que ces difficultés, loin d’être ponctuelles et engendrées par des personnes qui ne se rendent pas forcément compte de ce qu’elles font, sont en fait institutionnalisées et érigées en méthode “normale” dans un cadre éducatif qui de fait n’est plus sécure. A titre individuel, cela a régulièrement des effets catastrophiques et difficiles à résoudre pour les victimes.
Il est temps d’adopter de nouvelles méthodes, plus safe, plus humaines. D’ailleurs comme formateur je sais bien que la pédagogie peut prendre diverses formes très nouvelles et toutes aussi efficaces.
Élément plus ancien
Daniel Defert (1937-2023) : un sociologue engagé contre le VIH•Sida et en faveur des droits.
Élément plus récent
Un temps réflexif pour les membres du réseau PEP’IN BFC
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